Gino Blandin

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Ouvrages historiques

Volontaires morts à l'Hospice Civil Militaire de Saumur


A qui ressemble ce jeune soldat de l'an deux que l'on rencontre dans les rues de Saumur ? L'allure farouche, il porte aussi bien la veste militaire et le gilet sans manches, la redingote que la carmagnole ; aux pieds, pas toujours des chaussures, bien souvent des sabots ; la seule marque commune entre tous : fusiliers, cavaliers, artilleurs, tambours, c'est la cocarde aux trois couleurs qui orne son chapeau.


Soldats enthousiastes du 21 juin 1791 ou réquisitionnés de 1793, ils portent tous le nom de " Volontaires ". Provenant de Dordogne, d'Ille-et-Vilaine, des Vosges ou de la Haute-Saône, ils se retrouvent à Saumur pour réduire l'insurrection vendéenne. Blessés ou malades, 474 d'entre eux entreront dans les hôpitaux de la ville entre le 30 novembre 1792 et le 14 juin 1794. 80 % y mourront.


Cette étude effectuée en collaboration avec Anne Faucou n'a jamais été diffusée. Elle a été partiellement publiée dans le bulletin de la Société des Lettres, Sciences et Arts du Saumurois. Elle est toutefois citée dans Histoire de Saumur, sous la direction d'H. Landais, Privat 1997, page 276.


Elle comporte deux parties. La première rappelle les faits historiques de 1793 à 1797, décrit les régiments, les bataillons et compagnies en garnison à Saumur. Elle traite de l'hospitalisation des soldats, de leurs maladies et de leurs traitements.


La seconde partie est l'étude purement statistique des renseignements notés dans les registres de l'hôpital. Elle trie les données diverses : la date d'entrée, la cause du décès, les origines du soldat, les régiments, etc.


Une partie de cette étude est disponible sur ce site :


Note sur 88 volontaires de Dordogne morts à l'hôpital de Saumur » (septembre 1794 - février 1795)

 


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